Bon, ça arrive temps en temps. Il fallait lui dire que tout ce q’on fait — c’est à mieux, mais je n’ai rien à savoir, je ne sais pas où est le mieux, ni même quand ça tombe, ni à quoi ça depend. Je ne sais même si ça justement existe.
Les moments tu les trouves exactement précisés pour me parler de la vie ne sont pas si pertinent. Je ne comprends pas ta langue, je vois pas tes yeux, j’arrive pas te repondre. Il me reste juste de se taire.
Les fois tu me racontes tes histories (tes comptes, en vrai) j’attrappe l’envie de vomir. Je ne peux pas t’entendre plus. T’est null, t’est vide, comme une tasse de l’aire. Et tes mots sont pareils. Il faut que tu fasse la pein, mais t'as pas de toile, t'as pas de peinture, t'as pas de pinceau. Je dis: arêtes enfin!, j’en ai eu assez de rien. Tu ne comprends pas.
Une phrase me fait plaisir, elle me donnes du temps, pendent lequel j’essaye de quitter ton audiance: "Comme c’est interessent…"
Je me tiens par ma vie, la vie sans sons, mais pleine des sentiments.